Et pourquoi pas... un pas après l'autre
Et pourquoi pas, un... pas après l'autre ...
Deux, peut-être. Autant que j'en ai besoin. Sans être le propre parasite de ma foi.
Libre, comme la légèreté d'un enfant qui rit, comme cet oiseau, planant au-dessus de l'océan.
Voir trois ; le professeur, l'élève & l'union.
Quatre, pour que mes entrailles puissent aspirer cet air, cet honneur d'être en vie. Ce bonheur, dont chaque aspiration peut guider chacun de mes pas, chacun de mes choix.
Quatre aussi, comme les quatre côtés d'un carré ou comme l'index, le majeur, l'annulaire et l'auriculaire.
Alors tu serais le cinquième, tu serais l'air qui porte l'oiseau blanc.
Tu serais la musique du rire de cet enfant.
Tu serais la source de ma soif, le vœu de mon aspiration.
L'inspiration de l'éternel présent, celle qui donne les couleurs à mon regard.
Tu serais le cinquième doigt de la main, essentiel, qui permet aux autres de trouver leurs réelles fonctions.
Un soleil, une lune, une terre, la mer, la vie.
Un être humain respire doucement, la tête tournée vers le ciel, les cheveux souplement balayés par le vent.
Accoudé sur le sable, le dos posé sur la plage. Pieds nus, jouant avec les grains que le temps a polis, réchauffés savamment par la température, se laisser bercer par la vie.
Alors de qui a besoin de qui ?
De quoi avons-nous besoin, quoi en tant que chose ordinairement nécessaire à notre métabolisme, ne se pose pas. Il se cherche en temps utile quand le corps le réclame.
Et cela devrait être accordé à tous, bien sûr, puisqu'il y en a encore assez pour tous.
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Mais ceci est un autre sujet de celui qui préoccupe cet homme au ventre plein, accoudé, les genoux repliés, regardant le ciel en tenant l'enfant.
Cet homme de trente trois ans est né et il a vécu.
Cet homme seul, mais jamais solitaire. Il a aimé, donné, souffert, il a su quand il était temps de partir.
Cet histoire est son histoire. C'est la plus belle histoire d'amour qui nous soit donnée de réaliser.
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On dit d'un premier roman qu'il est toujours biographique. J'aimerai qu'il soit un peu comme un hymne à la vie. Du genre de livre que l'on referme après avoir respiré un bon coup. On se lève et on s'aperçoit qu'il en reste tellement à vivre et si peu besoin d'en lire...
La compréhension ne s'arrête pas au mot « fin », elle nous accompagne.
Elle ne figure dans aucun livre. Le seul endroit où elle réside, c'est dans le cœur de cet homme qui n'a rien que du sable qui file entre ses doigts.
Qui a besoin de qui.
De cette femme, qui a besoin d'être amoureuse pour jouir de l'homme qu'elle aime.
De cet homme qui peut jouir de la femme qu'il n'aime pas.
Mais qui peut aimer cette autre qui ne s'offre pas à lui ...
Nous avons tout simplement besoin de beaucoup de simplicité, de franchise et d'ouverture d'esprit pour accepter que l'amour n'ait pas de logique.
Dans le cœur de l'enfant c'est simple, alors pourquoi pas dans le nôtre ...
Peut-être que la personne qui n'a pas complètement assumé un jour, d'être un homme ou d'être une femme (cela ne change rien à la compréhension), ait oublié, qu'entre les deux sexes existe un terrain où les rapports peuvent être sains, libres, sans poids pour l'un ni pour l'autre, ou de l'un sur l'autre, ou de l'un avec l'autre.
Il ne s'agit pas de femme ou d'homme, il s'agit uniquement de l'être, de l'âme.
Celui qui trouve un jour ce terrain en lui, a découvert le secret du lieu où tout peut arriver. Où ce qui s'est passé n'est plus un poids, mais un enrichissement que l'on retiendra à jamais, une douleur qui passera, une joie qui inonde. Quelque chose que l'on a pressé et que l'on a bu à ce moment, parce qu'à ce moment-là nous avions tout simplement et uniquement soif.
La soif que nous n'avons pas créée, naît d'un besoin, elle ne s'invente pas.
Elle ne vient pas de la technologie, ni de la société, mais cette science et cette population viennent de cette soif et ne la comblent pas.
La société n'est pas une personne, elle n'est ni mauvaise, ni bonne. Elle est à l'image de son inventeur.
L'homme, contrairement à ce que beaucoup disent, n'a pas besoin de la technologie. C'est la technologie qui a besoin de l'homme pour avancer. C'est l'homme qui invente.
De même que Dieu n'a pas besoin de l'homme, car l'homme n'a pas créé Dieu.
Chaque être a besoin de sa conscience pour marcher, se relever, évoluer dans le « bon sens », dans celui de son intimité, celui de sa satisfaction d'être vivant.
Qui a créé qui ?
Qui engendra qui ?
Où tout ce qui se passe ne s'écrit pas, ne s'invente pas.
De ces chimères, de ces situations de rêves que l'on s'imagine.
De ces culpabilités, ces regrets qui voilent notre conscience du réel ...
De ces échecs qui n'en sont pas, il n'y a que des expériences.
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Mais ce qui est dans le regard de cet homme qui regarde les nuages dessiner des animaux fabuleux, c'est le soleil.
Ce qui joue dans ses oreilles, c'est le vent, le bruit des vagues et des oiseaux.
Ce sont les paroles douces qu'apporte au loin cette femme qui vient.
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Les enfants ont quelque chose de magique en eux.
Les adultes qui peuvent oublier leurs traces pour les aimer, ont cette opportunité d'être toujours sur la bonne longueur d'onde, le bon feeling.
Cet état d'être à ce que l'on fait. A ce qui se passe réellement, ici et maintenant.
La magie de la vie réside dans le présent et l'espace, dans le cœur de l'enfant et dans celui qui veut bien.
Beaucoup courent après je ne sais trop quel sirop, mais il n'est rien de plus fatiguant, de désolant, que d'être cet âne qui avance afin de saisir la carotte pour un jour la croquer.
Personne ne peut attendre ce jour incertain.
Ce sirop est le jus du fruit qui pousse en nous. Quand notre soif est assez pure pour laisser la pluie nous préparer un délicieux nectar.
« Vivre n'est pas attendre la fin de l'orage, mais apprendre à danser sous la pluie » (de Viviane Greene)
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Ces enfants, cet homme les aime, simplement peut-être parce que ce sont les siens. Parce qu'ils l'appellent papa. Parce qu'ils réclament totalement ce qu'ils aiment.
Les enfants vivent d'absolu, ne peuvent se contenter de la moitié de la part du gâteau qui leurs est offert.
Et leurs paroles se mêlent à la douceur de celles de cette femme. Celle qui vient.
Ils la tiennent par la main, et chacun de leur côté, sautillent comme des petits oiseaux pris par une aile.
Le vent prend leurs paroles, les changes en musique et les apporte doucement aux oreilles de l'être humain.
L'important pour bien acquérir une matière de quel ordre soit-elle, c'est de se souvenir et d'écouter ce que le meilleur professeur nous enseigne dans sa spécialité.
Les enfants le comprennent très bien quand on leurs parle avec des mots simples. Ils aiment apprendre.
La responsabilité première d'un adulte est ses enfants.
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Elle, Lui, les enfants .... Une journée partagée
... Ils parviennent donc tous les trois à portée de voix de l'homme.
- Il l'appelle Elle et les enfants. Venez voir comme il se débrouille bien.
L'homme tenait entre ses genoux un petit garçon de l'âge duquel on commence à goutter aux compotes de pommes.
- Ah que c'est bon de découvrir pour la première fois dans sa vie, un goût nouveau.
Il ouvrait la bouche, recrachait, mastiquait avec ses lèvres. Puis en ravalant la moitié, rejetait le reste en une grosse bulle qui s'éclatait sur ses petits habits d'été.
- Des amis ont téléphoné, l'homme leur a proposé de venir et d'apporter leur guitare.
- Ils acceptent avec plaisir, ils apportent une bonne bouteille et seront là vers le souper.
Ah, l'heure du souper, lors d'une belle saison d'été. L'heure à laquelle le crépuscule nous enveloppe de sa chaleur et de son mystère, dans son voile un peu plus bleuté, genre bleu de Prusse. Et cette transparence qui laisse apparaître les premières étoiles de la nuit...
La femme posa un baiser sur les lèves de l'homme qui s'était relevé, l'enfant dans ses bras ; un baiser salé par la mer, dont le vent s'imprégnait avant de venir caresser les visages. Un baiser mouillé par la langue car le goût du sel dessèche.
Un baiser doux, sans calcul, un souffle d'amour que l'on porte à l'autre.
- Mhhh, dit l'homme, que de promesses d'amour en ton baiser.
- C'est malin, dit la femme, pour des promesses. Pas besoin de promesses pour aimer
- C'est vrai mon amour, dit l'homme, il était si doux ton baiser
- Allez vient, dit la femme, la nuit commence à donner le froid au vent.
Nous sentions déjà le froid parmi le silence des étoiles.
Ils marchèrent un peu en direction de leur maison, lorsque arrivés à la hauteur d'une barque stationnée sur la grève, l'homme dit à la femme.
- Si on faisait un feu sur la plage, tu sais un bon feu qui réchauffe
- Bonne idée, je rentre les enfants, deux n'ont pas mangé, tu t'occupes du bébé avant ?
- No problème, avec plaisir, je vais m'occuper de toi mon câlin d'amour, dit l'homme, en faisant sauter l'enfant dans ses bras...
L'homme avait allumé une récolte de bois « de naufragés » et était en train d'attiser les quelques bûches qu'il avait trouvées. Une lumière renvoyait les ombres loin des yeux.
- L'homme appela la femme
- Oui... dit-elle sans se détourner.
Ses boucles flottaient dans le vent, portant un des enfants dans ses bras, sa démarche féminine. Ne pas retenir ses sentiments de peur de perdre quelque chose qui risque de s'enfuir à chaque instant. Seul compte le présent.
- Je t'aime.
Elle s'arrêta un court instant, et tournant de trois quart le visage, sourit à l'homme.
Il ne vit pas ses yeux, ses longues mèches brunes les lui cachaient.
Puis sans un mot, sans une parole, elle se retourna, le regarda et continua son chemin...
L'homme prit alors un des enfants en posant ses mains sous les aisselles de ce dernier et lui appliqua un baiser câlin, un baiser qui faisait rire le bébé à gorge perdue.
L'homme entra par la véranda qui donnait dans la maison.
Traverser cet endroit était tout un enchantement. Les longues feuilles des platyceriums jetaient des ombres étranges du haut de leurs macramés. Des raies de lumière semblaient se frayer un chemin parmi le labyrinthe des courbes de leurs « cornes d'élans ».
Des tubes de couleur traînaient un peu partout, se regroupant au pied du vieux chevalet en chêne.
Sur la toile qui était posée dessus, du bleu ; rien que du bleu, avec au milieu, un cercle blanc qui laissait apparaître le tissu de la toile restée vierge à cet endroit.
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Une porte, un accès à un monde sans peur du lendemain, car demain n'existe pas.
Un monde où les regrets n'ont pas de présence car ils appartiennent déjà au passé.
Un présent disponible. Une source que l'on ne peut épuiser.
*****
Nous sommes juste une vie, mais quelle vie !
Dans un être qui, de chair et de sang,
Mourait il y a bien longtemps,
Se retrouvait en momie.
Juste de passage
Un personnage errant
Une histoire d'un certain âge
Une personne sous serment.
Une de celle qui n'appartient à personne
Parfois seule dans ses pantoufles
Que suis-je ? Le regard que l'on me donne
Ou un battement de cœur, un souffle.
Une parole bienveillante, une seconde éphémère
Des nuages cotonneux se forment, se déforment
Dans un sourire se cache tout un univers
Qui vit peut aimer, soucis, paix les endorme.
Sous l'ombre d'un réverbère,
Seul, jouant avec la lumière.
*****
J'ai vécu des joies dans mon existence mais aussi de grandes douleurs et je n'imaginais pas, à chacune d'elles, en supporter davantage. Mais la vie m'a aussi donné la force de tout traverser. Plus l'âme est meurtrie plus elle peut recevoir de grandes joies et laisser passer la lumière par ces fêlures.
Si j'ai bien appris les leçons de vie, je comprends que j'ai besoin et envie de vivre en harmonie avec ce et ceux qui m'entourent, c'est humain et sain. Si on veut s'en sortir, il est nécessaire d'apprendre à passer du toujours plus au mieux être.
Ça dépend d'abord de chacun de nous. Je n'ai pas envie d'attendre que les autres le fassent à ma place. Comme dit « Gandhi » : « Soyons le changement que nous voulons voir pour soi et dans le monde ».
Je me dois pour mon bien-être de ne pas vivre une relation comme un attachement qui fait mal, qui oblige à avoir des chaînes. Pour moi, mon coeur, mon âme, être libre d'aimer et de comment aimer ce n'est uniquement que de faire tout ce dont on a envie, dans le respect de soi et de l'autre, à tout moment sans aucune contrainte, c'est surtout ne pas être esclave de ses pulsions, de ses désirs, de ses émotions aussi. J'ai envie de vivre le plaisir immédiat quand il est présent.
Si on tombe dans le manque, on se créé des blessures et des peurs. Le plus beau est d'aimer l'autre comme il est avec ses différences, ses défauts, ses travers mais aussi toutes ses qualités, ses beautés intérieures, ce que chacun apporte à l'autre, c'est l'amour inconditionnel. Aimer l'autre ce n'est pas l'accaparer encore moins le rendre dépendant de soi, au contraire. La jalousie et la possessivité, la peur de le perdre sont des passions qui parasitent et qui peuvent détruire la relation de couple car alors c'est qu'il n'y a pas de confiance.
Ce que je souhaite vivre en couple, c'est la construction d'un Amour authentique qui ne retient pas mais qui libère, sans prise de tête.
Je me dévoile ici-bas mais un peu de moi dans ces mots n'enlève pas ma dignité.
Ma spiritualité intérieure et universelle c'est celle de l'Amour. Seul l'Amour est digne de foi.
Aller, tient, un poème d'Amour, ça fait toujours chaud au coeur.
« L'AMOUR
Vous avez rencontré l'Amour quelques fois jusqu'à présent. A quoi ressemble-t-il, l'Amour ?
L´Amour pourrait être grand, aux yeux bruns, un grand sourire avec des vêtements décontractés
ou l'Amour pourrait être blond et s'habille formellement tous les jours
ou l´Amour est peut-être un mélange de ces deux là et il connaît les paroles de vos chansons favorites
et peut même détester vos séries préférées ou votre façon de cuisiner
L´Amour peut être calme et patient, mais peut également parler très fort quand l'Amour s'énerveL´Amour pourrait manquer de rythme lorsque vous dansezmais l'Amour a énormément d'humour et sait rire de soi.L´Amour ne sait pas quoi vous dire quand vous êtes contrariémais l´Amour est attentionné et va toujours vous soutenir
L´Amour arrive exactement quand il s'impose et Il vous quitte exactement quand il le faut
mais l'Amour revientsous des formes que vous n'avez jamais vuesavec des marques de peau que vous ne reconnaissez pasdes nouveaux films préféréset des blessures que vous ne comprenez pasL'Amour revient toujours vers soi et Il a un nouveau visageet un nouveau parfummais toujours tendre comme vous vous en souvenezet avec des nouvelles choses à vous offrir
Alors, vous vous dîtes et vous aimez penser que ... l'Amour va venir et rester
Et bien vous savez quoi ? Vous avez bien raison car c'est un sentiment qui ne s'étiole jamais et qui viendra frapper à la porte de votre cœur le jour où il saura que vous ne l'attendiez plus. »
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C'est comme quand on appelle rencontrer son âme soeur, c'est simplement une personne qui arrive à réduire votre mal être intérieur ou votre peur de l'abandon ou votre besoin de reconnaissance, mais la personne capable de faire cela, c'est vous même et personne d'autre et c'est de cette conscience ou vérité intérieure que la rencontre de la BONNE personne pour vous permettra justement de dépasser ce qu'il y a à réduire.
Peu importe que l'on soit croyant ou non, religieux ou pas, pratiquant ou non, ce qui importe n'est-ce pas de se respecter ? Est-ce que l'on partage ses biens avec ceux qui en ont besoin ? Est-ce que l'on désire consoler ceux qui n'en peuvent plus ?
J'ai une préférence à me retrouver vers la philosophie de Jung plus que Freud.
Freud était convaincu que la libido est l'énergie la plus puissante qui influence tous nos choix, y compris ceux de l'esprit.
Jung pensait au contraire que l'être humain a un besoin de sens et de spiritualité, tout aussi essentiel que la libido et qu'on ne peut pas tout ramener à elle.
Pour résumer, Freud avait une vision purement matérialiste de l'homme et du monde et Jung avait une vision plus élargie qui laisse une place au sacré, au mystère, à la vie spirituelle.
Tout le chemin de la vie c'est de passer de l'inconscience à la conscience et de la peur à l'Amour. Et c'est ainsi que je me sauve de l'absurde ou du vide de sens.
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j'aime à écrire et à vous offrir une autre forme de pensées que je pourrais, pourquoi pas, qualifier de créatives
Et si vous vous inventiez une boîte, un écrin qui vous ressemble, quelque chose de protégé pour laquelle vous vous diriez
« Tant que cette boîte existe, il y a quelque chose en elle ; Toute la question est de savoir quoi, qu'est-ce qu'elle contient, qu'est-ce qu'elle représente pour moi ? »
J'aimerais parler d'une chose toute simple : une boîte. Elle est munie d'une serrure et une chose a été placée dedans. Il ne s'agit pas d'une boîte ordinaire, mais du corps humain, le mien, le vôtre.
Je ne parle pas de l'aspect extérieur de cette boîte, car de l'extérieur, chacune est différente. Elle peut être en argent ou en or, ouvragée par des artistes ou pas travaillée du tout, en bois brut. Peu importe son aspect extérieur ; ce qui compte, c'est ce qu'elle renferme. Je ne parle pas de ce qui va lui arriver car elle est soumise aux lois de la nature. Un jour elle a été créée et un jour, elle ne sera plus. Mais tant que cette boîte existe, elle renferme quelque chose. Toute la question est de savoir quoi. Jusqu'à présent, nous ne nous sommes occupés que de son aspect extérieur. On discute beaucoup pour savoir comment protéger la boîte, comment la décorer.
Il s'est passé bien des choses à cause de cette boîte. Si elle n'existait pas, il n'aurait pas été nécessaire de créer des lois ou des pays. Sans elle, il n'y aurait ni riches ni pauvres. Mais elle existe bien. Et elle est verrouillée. Alors, on a spéculé sur ce qu'elle contient. Certains pensent que ce sont des diamants, d'autres pensent qu'elle est vide. D'autres encore disent qu'elle sera ouverte au paradis et qu'alors on pourra profiter de son contenu. Beaucoup d'efforts peuvent être faits pour tenter d'ouvrir cette boîte. Ont peut prié devant le verrou, ont peut le parer de guirlandes. Ont peut aussi lui apporté des trousseaux de clés, pensant : « l'une d'elles fera l'affaire ».
A mon humble avis, ce verrou s'appelle l'ignorance. Et la seule chose qui puisse l'ouvrir, c'est ce qu'on appelle la Connaissance de soi et de toutes les Connaissances. C'est de cette clé que je parle quand je suis dans l'écoute, le soutien et l'accompagnement vers l'humain dès que mon âme rencontre quelqu'un avec qui je partage ou j'aide pour ouvrir cet organe appelé le coeur, ouvrir le verrou de cette boîte et découvrir ce qu'il y a en nous, en l'humain, ce qui réside dans tout être humain, dans nos cellules, notre corps, notre âme.
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Pouvons-nous comprendre cette voix en nous ?
« Sans avoir à prononcer de mots, notre coeur a beaucoup à nous dire. Les mots ne sont pas nécessaires ».
Un être humain est le mariage de deux choses : le fini et l'infini. Le mortel et l'immortel se sont unis. L'indestructible et le destructible se sont unis. L'infini a été accueilli par le fini.
Le mortel respire, pense et voit : quelque chose bat en lui, en chacun de nous.
Un jour, les deux se sépareront à nouveau. L'infini n'a pas de destination : il est partout. Le fini rejoindra les éléments dont il provient.
Qu'est-ce qui rend cela si exceptionnel ? Je dirais, c'est la chance de pouvoir connaître ce qui a été placé en nous. Ai-je et avons-nous conscience de la malle aux trésors sur laquelle je suis assise, nous sommes assis ? Je n'ai pas la prétention de penser que j'ai vu le monde alors que je suis consciente que je n'ai pas encore tout vu de moi-même. Toutefois, je ressens bien que c'est bien plus merveilleux. Mille fois plus merveilleux.
Vous pensez avoir entendu de la bonne musique ? Mais n'avez vous pas encore entendu la vôtre ? Quand vous l'entendrez, tout le reste deviendra insignifiant. Vous pensez avoir ressenti beaucoup de choses ? Il vous reste à ressentir ce qui est en vous, car il n'y a aucune sensation comparable à celle qui se trouve à l'intérieur de l'être humain.
Nous avons tous besoin de comprendre et de réaliser qu'il est simple de se tourner vers l'intérieur de soi. Non seulement la voix de l'esprit mais aussi celle du coeur. Notre esprit nous a dit tant de choses, mais avons-nous entendu ce que dit notre coeur ? Avons nous entendu ce que nous avons à dire ? Nous sommes nous écouté dans le silence ?
Comment le savoir ? Laissons notre coeur en juger, concentrons-nous sur le langage du coeur. Sans avoir à prononcer de mots, notre coeur a beaucoup à nous dire. Les mots ne sont pas nécessaires. Notre coeur nous prouve sa valeur sans lettre de recommandation. Il l'a toujours fait. Il a toujours été là pour nous et il a toujours eu raison. Il ne nous a jamais induit en erreur, jamais, pas une seule fois.
Nous pouvons faire en nous le pèlerinage le plus incroyable. Le lieu le plus sacré se trouve en nous. Le lieu le plus réel se trouve en nous.
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Les chevaux sauvages
« Quand ils galopent, rien ne peut les arrêter. Ils galopent pour le plaisir. Ils galopent parce qu'ils en ont envie »
Imaginez vous être un cheval par une chaude journée d'été. Vous tirez une charrette sur laquelle sont assis des gens. L'écume sort de votre bouche. Votre maître a un petit fouet et vous encourage : « Hue ! Hue ! Hue ! » Lorsque vous rentrez, on vous détèle. Votre maître vous douche, vous donne à manger et à boire, vous caresse un peu. Je suis sûr qu'à ce moment-là, vous vous sentez bien. « Ah, ce n'est pas si mal. Maintenant, je peux me reposer et me détendre ».
Imaginez maintenant être un autre cheval portant de lourdes briques sur chaque flanc. Vous êtes couvert de cicatrices. Vous passez la journée à marcher avec votre maître qui vous frappe. Mais je suis sûr qu'une fois rentré, une fois posé votre fardeau, après avoir mangé de l'herbe fraîchement coupée et vous êtes désaltéré, vous vous roulez dans la boue, dans la paille ou dans l'herbe. Vous êtes alors heureux.
Peut-être n'y a-t'il rien à redire à ces deux scénarios. En revanche, je ne sais pas si vous avez déjà vu des chevaux ou des poneys sauvages ? Ils sont beaux, magnifiques. Ils ne transportent pas de paille et personne ne les étrille. Personne ne leur donne de foin. Ils doivent trouver leur eau tout seuls. Ils n'ont pas de palefrenier pour les nourrir. Ils galopent sans entrave, et ont de magnifiques crinières, très belles, que personne ne brosse. C'est ce qui est étonnant. Ils n'appartiennent à personne. Ils sont sauvages, ils galopent et leur crinière flotte au vent.
Quand ils galopent, rien ne peut les arrêter. Ils galopent pour le plaisir. Ils galopent parce qu'ils en ont envie. Ils s'arrêtent parce qu'ils en ont envie. Et la façon dont ils vous regardent est très différente. C'est comme s'ils vous disaient : « Tu es sur mon territoire, va-t-en ! »
Il y a une différence ; peut-être la comprenons-nous, peut-être pas. Mais il y a une différence. C'est pourquoi, avant tout, c'est à nous de décider quelle sorte de cheval nous voulons être.
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La symphonie intérieure
« Il est possible de transformer toutes les questions en une seule réponse »
Une musique accompagne l'extraordinaire jeu de la vie. Nous pouvons l'écouter les oreilles ouvertes ou fermées, car la symphonie qui se joue autour de nous fait partie de celle qui se joue en nous. Apprendre à ressentir ce qui est à l'extérieur, mais aussi ce qui est à l'intérieur, car le jeu se poursuit également et surtout en nous.
Dans la vie, il n'y a pas de mode d'emploi, mais il y a le coeur. Il n'y a pas de directives, mais il y a ce que nous ressentons.
Avons nous développé cette aptitude ? Cette aptitude doit être perfectionnée, elle doit être utilisée sans cesse. Les musiciens doivent s'exercer, car s'ils arrêtent de jouer, ils ont du mal à s'y remettre. Ressentir la joie, la joie d'exister est aussi une aptitude. Soit nous nous en servons, soit ... devinez quoi ? Nous la perdons.
En nous se déroule une fête, qui attend que nous y participions. Ces propos nous semblent peut-être étranges. Sans doute sommes nous habitués à faire la fête avec nos amis ? Moi je vous propose de la faire avec vous-même. En réalité, c'est la plus belle des fêtes car notre invité n'est pas obligé de partir, puisque c'est nous, l'invité.
Une symphonie se joue en nous, à chaque souffle. Eveillons-nous à cette possibilité. C'est une possibilité, pas davantage. Oui, il est possible d'être comblé, d'être en paix avec soi-même. Oui, il est possible de comprendre la valeur de chaque respiration, de répondre à l'appel de la vie. C'est possible. Il est possible de changer la souffrance en joie, la confusion en gratitude, le doute en évidence. Il est possible de transformer les questions en une seule réponse. Une seule et unique réponse.
Quel genre de réponse ? Celle qui n'a pas de question.
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Une excellente adresse
« Comment se rendre à l'adresse intitulée « à l'intérieur de soi » ? »
C'est vraiment très simple : ce que nous cherchons est à l'intérieur de nous. Il y a très longtemps, quelqu'un a parlé du royaume des cieux. Savons-nous quelle en était l'adresse ?
« A l'intérieur de soi » C'est une excellente adresse, une adresse prestigieuse. Nul n'en est jamais revenu bredouille.
Certains ont parlé de la paix. Quelle adresse ont-ils donnée ? « A l'intérieur de soi ». Ceux qui ont parlé de l'amour ? « A l'intérieur de soi ». Et nous, où avons-nous cherché ? Partout, sauf à l'intérieur de nous, partout ailleurs, alors qu'une joie infinie existe en nous.
Cela se présente de manière très simple : en nous réside une joie sans borne. Quels arguments oppose-t-on à cela ? Qu'en ouvrant un individu, on n'y trouve rien. Mais si on ouvre un cerveau, y trouvera-t-on les pensées ? Y trouvera-t-on un message, comme dans une pochette-surprise ?
Alors, comment se rendre à l'adresse intitulée « A l'intérieur de soi » ? Comment ? Quel taxi doit-on prendre ? Je vous donne un indice : cessons de regarder le monde qui nous entoure et nous commencerons à nous voir, nous. Lorsque nous serons silencieux, nous commencerons à nous entendre. Lorsque nous cesserons de considérer le reste du monde comme une source de joie, notre coeur deviendra source de joie.
Arrêtons de voyager et nous nous sentirons chez nous. Quelle adresse ! Demandons au chauffeur de taxi : « N'allons nulle part » et nous serons chez nous.
Ne nous contentons pas de l'expression : « Le royaume des cieux est avec nous ». Trouvons-le. Connaissons-le. Restons en contact avec lui. Remplissons notre coeur.
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Danse océane
« Le miracle se produit et alors, croyez-moi, la vie sait très bien le fêter »
Où que j'aille, je vois que les gens ont un besoin. Un besoin. Un désir. Mais lequel ? Certains croient que s'ils possédaient davantage de biens, ce besoin serait satisfait. Mais il s'agit d'autre chose.
De tout petits coquillages se fixent parfois sur des rochers au bord de l'océan. Ils ne peuvent pas se déplacer très rapidement. Ils se fixent, la marée descend et ils s'assèchent. Alors ils attendent que la marée remonte jusqu'à eux pour apporter leur subsistance. Tout au long de leur existence, à chaque instant, ils attendent. Ils sont fermés et attendent que la vie revienne. Ils s'assèchent. Le soleil brille et ils s'assèchent, ils s'assèchent de plus en plus.
Je ne sais pas s'ils ont un petit carnet de rendez-vous. Je ne le crois pas. Je ne pense pas qu'ils aient un téléphone portable pour appeler l'océan et lui demander de revenir. Je ne le croix pas. Si elles en ont un, il est juste assez grand pour leur permettre de survivre. Avec de petit cerveau, elles ne peuvent inventer ni voitures, ni avions, mais elles savent quand l'océan va revenir. Elles le savent et elles attendent.
Toute leur attention est dirigée vers une seule chose. Leur priorité absolue est d'attendre pour assister une fois encore au miracle de l'eau qui leur apporte leur subsistance, qui leur apporte le cadeau le plus extraordinaire : le cadeau de la vie.
Personne ne peut fabriquer ce cadeau-là.
Il ne se vend pas en magasin. Il est offert. Chaque jour, le cadeau de la vie est offert.
Il est important d'être en contact avec la magie de la vie en soi, ce rythme, cette pulsation, cette marée qui monte et qui descend.
Qu'est-ce que je possède ? J'ai des yeux pour voir, des oreilles pour entendre. J'ai la capacité de ressentir, celle de comprendre. Alors pourquoi ne puis-je essayer de comprendre le cadeau de la vie et saisir cette sensation en moi, alors que, par ce miracle, mon existence prend forme ? Comme ce petit coquillage asséché, brûlé mais vivant, je dois focaliser mon attention sur une seule chose : la vie, ma vie.
Le miracle se produit et alors, croyez-moi, la vie sait très bien le fêter. Les coquillages s'ouvrent, déploient leurs petites tentacules et dansent dans l'eau. Et cependant, l'océan si puissant, capable de tant de violence, apporte chaque jour un petit cadeau au minuscule coquillage. Et tout célèbre cet instant.
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Soyons prêt pour l'arrivée du soleil
« Avons-nous le temps de prendre un nouvel engagement dans notre vie ? »
Le souffle coule à travers nous, telle une rivière. Si nous voulons nous y plonger et nous abandonner à son doux balancement, il ne tient qu'à vous. La rivière de la Connaissance coule à travers nous. Comprenons-nous qu'elle ne crée pas l'expérience qu'elle apporte ? Cette expérience est déjà en nous. La Connaissance ne fait qu'attirer notre attention, tournée vers l'extérieur, pour la diriger vers l'intérieur. Voilà ce que font les quatre techniques de la Connaissance, du moins celles de ma méditation qui me mène à la Connaissance. Chacune, chacun a sa propre foi, ses propres techniques de méditation, la mienne vise à vivre pleinement et intérieurement la Connaissance, la Connaissance de mes sens, celles qui me servent à l'extérieur parce qu'elles vivent à l'intérieur de moi.
A nous de décider. A nous de faire le premier pas, de prendre un nouvel engagement dans notre vie. En prenons-nous le temps ? En avons-nous le temps ?
Je m'imagine me trouver juste à côté d'un endroit où il y a un bassin où poussent quatre magnifiques nénuphars. Dès l'aube, ils sont tournés vers le soleil, attendant qu'il se lève. Ils savent de quel côté il se lève et sont déjà tournés dans cette direction. Encore fermés, mais déjà orientés vers lui. Dès que le soleil apparaît, ils s'ouvrent. Puis ils suivent sa course jusqu'au couchant. Alors ils se ferment à nouveau, tournent sur eux-mêmes et les voilà prêts pour le soleil du lendemain matin.
Pour nous, cela doit être pareil. Soyez prêt quand le soleil pointe à l'horizon, soyons prêt à nous ouvrir à nouveau. C'est le cycle : être prêt, simplement. Cela doit sûrement lui prendre toute la nuit pour se tourner, se tourner, se tourner encore et s'ouvrir enfin. Alors tout se renouvelle, tout recommence.
C'est un nouvel engagement. Le nénuphar attend le soleil sans aucune garantie : il se contente d'attendre. Il attend. C'est pareil entre nous et la Connaissance. Entre nous et cette belle vie.
Toute la question est : ressentons-nous cette soif-là ?
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Choisissons la lumière de la certitude
« Nous sommes fait pour la joie, pas pour l'obscurité de l'incertitude »
Il y a ceux qui se lèvent le matin en se demandant à quoi va ressembler leur journée et ceux qui se réveillent en disant simplement « merci ». Les uns se perdent en conjectures et en doutes, les autres veulent ressentir. Et nous ? Que voulons-nous dans notre vie : des questions ou des réponses ? Les questions ne manquent pas et les réponses non plus.
Si quelqu'un nous dit que les réponses ne manquent pas, nous devrions écouter, être attentif. La plupart des gens reconnaissent que les questions abondent. Les plus grands philosophes l'ont dit. Et une vois ajoute « les réponses ne sont pas moins nombreuses ».
Sommes-nous prêt à l'entendre ? Sommes-nous prêt à en faire l'expérience ? C'est cette possibilité que nous offre la Connaissance. C'est ce cadeau. Une porte qui s'ouvre sur la Connaissance et la compréhension. Une porte qui mène à la joie. Les jours se succèdent, les uns après les autres. Et parmi tous ces jours, il y en a deux particulièrement importants. Il y a le jour de notre naissance. Et celui où nous devrons partir. Depuis longtemps les jours se sont succédés. Et parmi ces milliards et ces milliards de jours un seul sera celui de votre départ. L'intervalle entre ces deux jours représente votre existence. De même que nous ignorions le jour où nous allions naître, nous ignorons où nous devons partir.
Pourquoi ce mystère ? Pour que nous n'ayons pas à nous en inquiéter. Pour que nous portions notre attention sur quelque chose de plus urgent. Pour ces deux jours-là, nous n'avons pas le choix, mais durant tous les autres, nous pouvons choisir. Alors choisissons et choisissons avec sagesse. Choisissons avec le coeur. Choisissons la joie. Nous sommes fait pour la joie, pas pour l'obscurité de l'incertitude. Choisissons la lumière de la certitude.
Quelle est la chose la plus sûre dans notre vie ? Votre respiration. Rien d'autre n'est sûr. On nous a donné ce qu'il y a de plus précieux. Dans ce monde d'incertitudes, on nous a donné la certitude sous la forme du souffle. Nous voulons changer notre monde ? Commençons par accepter notre souffle, par le ressentir. Commençons par écouter notre coeur, par danser cette danse. Et croyez-moi, tout changera pour le mieux. C'est vraiment possible.
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L'agriculteur attentionné
« La terre absorbe l'eau. Non seulement elle la retient, mais elle lui donne un goût sucré. C'est magique. A partir de rien, quelque chose existe »
Un agriculteur n'est ni pessimiste ni optimiste. Il ne sait pas s'il pleuvra suffisamment. Il ne sait pas si sa récolte sera bonne, mais il n'en doute pas, car il a semé les graines. Il les arrose pour qu'elles poussent. Il leur donne son temps, son énergie et ses efforts. Il les protège en criant pour chasser les corbeaux. Les corbeaux ne sont pas ses ennemis, il ne les pourchasse qu'après les semailles. Chaque jour, il surveille et prend soin de sa future récolte. Il a beaucoup d'autres activités, mais où qu'il aille et quoi qu'il fasse, une chose demeure ancrée en lui : sa future récolte. Elle est ancrée en lui. Il en prend soin. Et comme il en prend soin, ses plants poussent. S'ils ne poussent pas, il ne se sent pas découragé. Il recommencera à la saison suivante.
Comment je m'y connais en agriculture ? Eh bien quand j'étais enfant, nous avions une grande ferme et cela me plaisait beaucoup. C'est là qu'un jour j'ai compris qu'un miracle avait eu lieu. On venait de couper les cannes à sucre et on buvait leur jus. On fabriquait des sortes de bonbons en faisant réduire le jus de canne. On s'amusait beaucoup. C'est alors qu'en regardant autour de moi, j'ai vu qu'on brûlait les débris de cannes qui restaient dans les champs. Et j'ai compris que la canne à sucre avait poussé à partir des cendres, à partir de rien. La terre absorbe l'eau. Non seulement elle la retient, mais elle lui donne un goût sucré. C'est magique. A partir de rien, quelque chose existe.
Puis venait le jour où nous plantions la canne à sucre, c'était une journée merveilleuse. Quelqu'un d'autre vérifiait derrière lui, avant de le recouvrir de terre. A notre retour, la canne à sucre était plus haute que nous et nous disions : « c'est moi qui ai planté celle-ci et celle-là ! »
Pourtant ce n'était pas moi qui avais donné son goût sucré à la canne ni conçu la terre. Je n'avais pas inventé l'eau non plus, mais c'est moi qui avait planté la canne à sucre. J'avais préparé la scène pour que le scénario puisse se dérouler.
Dans notre ferme à nous, c'est nous qui planterons. La pluie tombera, le soleil brillera et notre récolte sera prête. Mais c'est nous qui aurons pris le morceau de canne à sucre et qui l'aurions mis dans le sol.
Avoir la Connaissance dans sa vie est une opportunité incroyable. C'est un passage, une porte qui permet d'accéder à une moisson intérieure. Faites comme l'agriculteur : semez les graines puis arrosez-les.
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La prochaine fois que vous voyez un arbre
« Réalisons à quel point cette vie est une réussite »
La prochaine fois que nous voyons un arbre, observons-le bien et notons ce qui se passe. Cet arbre est la manifestation de tant de circonstances adéquates, passées et présentes.
Une graine est tombée par terre quelque part. C'était une bonne graine, avec un potentiel fabuleux. Et c'était la bonne saison : elle a permis que le potentiel de cette graine se révèle.
L'apport en eau aussi était bon. Avec trop d'eau, la graine aurait pu être emportée. Mais il est tombé la bonne quantité d'eau, au bon débit. Et la graine a atterri sur le bon terrain.
Et la graine a germé. Elle aurait pu être la proie d'un petit animal à la recherche de nourriture, une forte gelée aurait pu la détruire, mais non.
Les saisons se sont succédées, chacune assez clémente pour permettre à ce potentiel de grandir. Et ainsi de suite : un feu de forêt est peut-être passé par-là, mais il n'a pas été assez fort pour tuer la jeune pousse ; il y a eu des sécheresses ou des inondations, mais pas assez fortes pour la détruire.
Les saisons se sont succédées et, bon an mal an, ce potentiel a continué à se révéler, envers et contre tout. Lorsqu'on observe certains arbres, on ne parle pas en minutes ni en années. Cela a pu prendre des siècles. Mais l'arbre est là. On peut le contempler et se dire : « Ça a marché ».
En regardant cet arbre, ne voyons pas seulement l'arbre mais notre propre existence. Réalisons à quel point cette vie est une réussite. Ce n'est pas un concept ou une ébauche, mais quelque chose de bien réel. Chacun de nous est un exemple de cette réussite. Et cette réussite continue à se manifester.
Comment le savons-nous ? Parce que le cadeau du souffle continue à résonner en nous. Il fonctionne. Il marche. Il est là.
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Ici volent ceux qui n'ont pas d'ailes
« Dans le monde de la Connaissance, le temps est suspendu »
Dans cette vie, à cette époque, si on est disposé à voir et si quelqu'un est capable de nous montrer, une magie s'opère. C'est la magie du monde de la Connaissance, de notre existence, de notre conscience de notre existence.
Ici volent ceux qui n'ont pas d'ailes, pas les oiseaux ou les papillons, mais les êtres humains rendus à leur liberté.
Ici volent ceux qui n'ont pas d'ailes, et non ceux qui en ont.
Ici, les chaînes sont brisées et les serrures ouvertes.
Ici, les désespérés reprennent espoir, les aveugles commencent à voir et les sourds à entendre.
Ici, ceux qui sont tristes commencent à se réjouir et la haine est changée en amour.
Ici, les ignorants accèdent à la connaissance.
Telle est le magie de ce monde merveilleux de la connaissance.
Ici, on enseigne la vie à ceux qui sont vivants. Nulle part ailleurs.
Ici, on sème des graines et des jardins fleurissent.
Ici, on transforme des terres arides et stériles en forêts vertes et luxuriantes. C'est le monde de l'existence.
Si nous voulons, nous pouvons y entrer. Le prix à payer ? Il est élevé. Ayons un coeur d'enfant, sans artifices ni faux-semblants et nous pourrons y entrer. C'est très cher, mais c'est le prix.
Dans le monde de sa propre existence intérieure, de sa Connaissance, le temps est suspendu. Les mortels se mettent à parler d'immortalité. Ce qui est imparfait se met à comprendre la perfection. La porte du merveilleux temple intérieur est grande ouverte et l'on y danse la plus belle des danses.
La musique qui s'y joue n'a pas d'interprète. Seuls ceux qui sont entrés peuvent l'entendre. Elle est d'une douceur divine. En ce lieu, le silence n'ose pénétrer. Il est Roi. On n'y trouve que la lumière du soleil, la lumière de la lune, celle du feu.
Le billet pour ce royaume est déjà entre nos mains et le voyage n'est pas loin : cette demeure est en nous.
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Je laisse vagabonder mes pensées, mes ressentis, les mots car la vie est un tout, un tour magique, elle n'est pas cloisonnée, elle vibre, elle nous fait danser autour et dans cet instrument parfait qui est en nous, notre coeur.
C'est tellement merveilleux d'avoir un corps humain. Aucun autre instrument ne peut jouer les notes parfaites de la gratitude et de la satisfaction car aucun autre instrument n'a les bonnes touches.
L'instrument parfait nous a été donné à la naissance, alors qu'attendons-nous pour jouer avec, rire avec, s'extasier du bonheur d'être en vie. Sans partition, avec le temps pour archet et le faire résonner. Jouons autant que nous le pouvons, autant que nous le désirons, l'instrument est parfaitement accordé, alors .... Ecoutons
J'aime apprécier sa beauté et son rythme, ce rythme qui émane de moi car il est en moi.
Quand j'entends les notes qui viennent de l'extérieur, elles font résonner les notes qui sont en moi, leur son est pure beauté. Pourquoi suis-je là à chercher des notes qui n'existent pas, pourquoi n'entends-je pas les notes merveilleuses qui jaillissent dans ma vie ? J'ai les réponses, j'ai les sons, j'ai les directions, je n'ai pas à chercher à expliquer la vie alors que je suis en vie. Je n'ai pas besoin de chercher à expliquer la naissance alors que je suis déjà née. Je n'ai pas besoin de chercher à expliquer la mort alors qu'inévitablement, avec ou sans explications, je partirai.
Ce dont je suis persuadée c'est qu'il existe une chose qui a le pouvoir de dépasser tous les dilemmes que nous avons créés. Il est temps de se laisser aller et d'être dans cette beauté. Alors je navigue, je traverse les océans, je veux entendre ce que la vie a à me dire, je veux voir, je suis là, maintenant.
Pas besoin en vain d'essayer de contenir la vie, elle veut couler,
Arrêtons-nous un instant, prenons du recul par rapport au quotidien et demandons-nous ce qui se passe. Etre un élève de la vie signifie avant tout créer un espace, son espace au milieu de la jungle des idées qui nous entoure. Une fois cet espace créé, on peut apprendre et de là, grandir en commençant par le commencement.
Nous avons appris à croire en nos idées, ce qui nous permet de générer des illusions à souhait. Nous avons appris à penser plutôt qu'à ressentir. Pour être un élève, c'est-à-dire un réceptacle pouvant contenir quelque chose de précieux mais c'est l'opposé qui doit se produire.
Tout comme l'argile doit prendre la forme d'un bol, l'élève doit être malléable. Cela demande une humilité toute particulière, le désir très sincère de vouloir savoir et être comblé. Si la plénitude est une musique, alors apprenons-non la, pour qu'elle résonne en nous sans fin. Si la plénitude est un souhait, alors qu'elle vienne du coeur. Soyons sincère avec la partie de nous-même qui a toujours été sincère à cent pour cent avec nous.
Imaginons un instant que nous arrêtions notre vie et que nous l'observions. Par quoi sommes-nous passé ? L'enfance. Ces années où l'on grandit. Les succès, les épreuves, les bons et les mauvais moments, la joie et la tristesse, tout cela paraît plus fascinant que le meilleur des films.
Si nous pouvions voir notre propre film, nous apprendrions tant de choses ! Nous apprendrions à être sincère avec la partie la plus authentique en nous et de nous. Nous apprendrions que nous avons sacrifié notre vie pour des choses de peu d'importance. Nous verrions comment, tel un papillon de nuit, nous avons été attiré par le feu, au risque même de nous y consumer. Nous apprendrions que lorsque nous nous sommes senti libre, personne ne nous donnait cette liberté. Elle provenait de l'intérieur de nous-même. Nous apprendrions que c'est nous qui nous sommes fait prisonnier.
Ces moments de notre vie où nous étions conscient n'étaient-ils pas merveilleux ? C'était un peu comme une musique, où nous pouvions distinguer clairement chaque instrument et qui touchait un endroit en nous-même. Il n'y avait pas de différence, seulement de la joie et une douce gratitude qui émanaient de nous. Pour rien ni personne. Une gratitude contagieuse, qui emplissait l'air comme un doux parfum.
Voilà ce que le coeur désire et uniquement ce dont il a besoin. Le langage du coeur, même les sourds peuvent l'entendre.
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Introspection personnelle - la vie et ses expériences nous font tellement prendre à bras le corps ce qui doit être vécu - de cette récente remise en question, je cible mes travers, ce que j'ai à entendre, à comprendre, à travailler et ainsi poursuivre mon avancée, je grandis à chaque étape de mon existence.
"Je voulais vous partager ce message personnel, qui peut aussi vous parler si vous ressentez qu'à un certain moment de votre vie, il peut vous concerner".
Laisse partir les gens qui ne sont pas pas prêts à t'aimer ! C'est la chose la plus difficile que tu as à faire dans ta vie et elle est aussi la plus importante. Arrête d'apparaître pour les gens qui sont indifférents à ta présence. Arrête d'aimer les gens qui sont indifférents à ta présence. Arrête d'aimer les gens qui ne sont pas prêts à t'aimer. Je sais que mon instinct est de tout faire pour gagner les bonnes grâces de tous ceux qui m'entourent, mais c'est aussi l'impulsion qui me volera mon temps, mon énergie et ma santé mentale, physique et spirituelle.
Quand je commence à me manifester dans ma vie, complètement avec joie, intérêt et engagement, tout le monde n'est pas prêt à me trouver à cet endroit de pur sincérité. Ca ne veut pas dire que je dois changer ce qui je suis et qui je suis. Ca veut dire que je dois arrêter d'aimer les gens qui ne sont pas prêts à m'aimer. Si je suis exclue, insultée ou facilement ignorée par les personnes à qui j'offre mon temps, je ne me fais pas de faveur en continuant à leur offrir mon énergie et ma vie. La vérité, c'est que je ne suis pas tout le monde. Et tout le monde n'est pas pour moi.
C'est ce qui rend ce monde si spécial, quand je trouve les quelques personnes avec j'ai une amitié, un amour ou une relation authentique. Je sais à quel point c'est précieux. Parce que j'ai expérimenté ce qui ne l'est pas. Mais plus je passe de temps à essayer de me faire aimer de quelqu'un qui n'en est pas capable, plus je perds de temps à me priver de cette même connexion. Il y a des milliards de personnes sur cette planète, et beaucoup d'entre elles vont se retrouver avec moi, à leur niveau, avec leur vibration, de là où elles en sont. Mais... plus je reste petite, humble, impliquée dans l'intimité des gens qui m'utilisent comme un coussin, une option de second plan, une thérapeute et un stratège à leur guérison émotionnelle, plus le temps je reste en dehors de la communauté que ce que je désire.
Peut-être que si j'arrête d'apparaître, je serai moins recherchée... Peut-être que si j'arrête d'essayer, la relation cessera... Peut-être que si j'arrête d'envoyer des textos, mon téléphone restera sombre pendant des jours et des semaines... Peut-être que si j'arrête d'aimer quelqu'un, l'amour en nous va se dissoudre. Ca ne veut pas dire que j'ai ruiné une relation ! Ca veut juste dire que la seule chose qui tenait cette relation était l'énergie de MOI et MOI SEULE engageais pour la maintenir à flots. Ce n'est pas de l'amour. C'est de l'attachement.
C'est vouloir donner une chance à qui n'en veut pas ! La chose la plus précieuse et la plus importante que j'ai dans ma vie, c'est mon énergie. Ce n'est pas uniquement mon temps puisqu'il est limité.
Ce que je donne chaque jour est ce qui se créera de plus en plus dans ma vie. C'est ceux à qui je donnerai mon temps et mon énergie, qui définiront mon existence. Quand je me rends compte de ça, je commence à comprendre pourquoi je suis si impatiente quand je passe mon temps avec des gens qui se créer de plus en plus dans ma vie. C'est ceux à qui je donnerai mon temps et mon énergie, qui définiront mon existence. Quand je me rends compte de ça, je commence à comprendre pourquoi je suis si impatiente quand je passe mon temps avec des gens qui ne me conviennent pas. Je commence à réaliser que la chose la plus importante que je peux faire pour ma vie, pour moi-même et pour tous ceux que je connais, c'est protéger mon énergie plus farouchement que n'importante quoi d'autre.
Fais de ma vie un refuge sûr, dans lequel seules les personnes "compatibles" avec moi sont autorisées. Je ne suis pas responsable de sauver les gens. Je ne suis pas responsable de les convaincre qu'ils doivent être sauvés. Ce n'est pas mon travail d'exister pour les gens et à leur donner ma vie, petit à petit, instant après instant ! Parce que si je me sens mal, si je me sens dans le devoir, si je me sens obligée, je suis la racine de tout ça par mon insistance, en ayant peur qu'ils ne me rendent pas les faveurs que je leur ai accordées.
Il est de mon seul fait de réaliser que je suis l'aimée de mon destin et d'accepter l'amour que je pense mériter. Je décide que je mérite une amitié réelle, un engagement véritable et un amour complet avec les personnes qui sont saines et propres à mes yeux et à mon coeur. Puis j'attends... juste un moment... Et je regarde à quel point tout commence à changer".
Martine,
A suivre car ce recueil n'en est qu'à son début ...